LES PAYS AFRICAINS INVITÉS À PARTICIPER ACTIVEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les pays africains sont les plus exposés aux effets néfastes des changements climatiques même s’ils ne sont pas les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Ils doivent donc participer activement à la lutte contre ce phénomène a indiqué, mercredi à Dakar Alioune Sarr, ministre du Commerce, de l’Entreprenariat et du Secteur informel.
« C’est conscient de ces enjeux, que le programme de mise à niveau des entreprises, appuyé par des partenaires financiers que sont l’Agence Française de Développement et l’Union Européenne et sur assistance technique de l’ONUDI, a intégré depuis 2010 les thématiques « Environnement et Efficacité Energétique » dans son offre d’appuis techniques et financiers » a-t-il ajouté.
Alioune Sarr se prononçait en marge de la Cérémonie de lancement du projet de développement industriel à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques au Sénégal.
Quatre pays ont bénéficié de ce projet à savoir le Sénégal, le Kenya, l’Afrique du sud et l’Egypte.
Selon le ministre du Commerce, « Le japon et l’ONUDI ont compris qu’il faut soutenir les pays en voie de développement, participer activement à cette lutte mais aussi, procéder à l’accélération de leur croissance à faible émission de carbone ».
« La pertinence de la stratégie à proposer qui cible des actions prioritaires pour les secteurs identifiés, que sont, l’agroalimentaire et l’énergie ne sera pas à démontrer, vu l’importance de ces derniers dans notre économie ‘’a-t-il souligné.
« Ce projet vise à augmenter des instruments, pratiques ou techniques de politique d’industrie verte, en tant que moyens pour réaliser la croissance à faible émission de carbone et de développement résilient au climat dans l’industrie des pays bénéficiaires mérite l’adhésion et l’implication de tous les acteurs » a fait savoir le ministre du commerce.
Alioune Sarr a par ailleurs instruit le Bureau de Mise à Niveau (BMN) à veiller au bon fonctionnement du Comité de pilotage du projet dont la composition atteste encore une fois de l’importance que le gouvernement accorde au partenariat public privé.